Du linge sèche dans un jardin face à l'aciérie Tata à Port Talbot, au sud du Pays de Galle, le 30 mars. Le fantôme de British Steel hante encore l’immense complexe sidérurgique de Port Talbot, au sud du Pays de Galles. En 1952, il était l’un des plus grands hauts-fourneaux d’Europe, le socle de la renaissance de l’économie britannique de l’après-guerre. Aujourd’hui, il est à vendre, et personne ne sait s’il trouvera acheteur. Son propriétaire, le groupe indien Tata Steel, a annoncé, mardi 29 mars, qu’il explorait « toutes les options stratégiques » concernant ses actifs au Royaume-Uni. Une menace de mort pour l’un des anciens fleurons de l’acier européen. Son histoire ressemble à celle de ses homologues du Vieux Continent. Comme un long chemin vers l’abîme : le développement des années 1950, la consolidation et la nationalisation des années 1960-1970, la privatisation, en 1988, par Margaret Thatcher. Dix ans plus tard, le mariage européen avec son concurrent néerlandais, créant la société Corus, offre un répit, avant le rachat en 2006 par Tata. Toute ressemblance avec son homologue européen Arcelor, issu de la fusion des aciéristes français, luxembourgeois et espagnol et racheté la même année par le milliardaire indien Lakshmi Mittal, n’est pas fortuite. Un même destin, même si ArcelorMittal, leader mondial incontesté de l’acier, est quatre fois plus gros que Tata Steel et donc plus solide dans la tempête que traverse actuellement le secteur. -- Washing hangs on a line in a garden in front of the Tata steelworks in Port Talbot, Wales, Britain March 30, 2016. -- Photo : Rebecca Naden @Reuters  Lire notre article : > http://bit.ly/1MBrKGw < -- #Wales #PaysDeGalle #Steel #Acier #Tata #Steelworks #Aciérie #Britain #GrandeBretagne #PortTalbot

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ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 3月31日 02時01分


Du linge sèche dans un jardin face à l'aciérie Tata à Port Talbot, au sud du Pays de Galle, le 30 mars. Le fantôme de British Steel hante encore l’immense complexe sidérurgique de Port Talbot, au sud du Pays de Galles. En 1952, il était l’un des plus grands hauts-fourneaux d’Europe, le socle de la renaissance de l’économie britannique de l’après-guerre. Aujourd’hui, il est à vendre, et personne ne sait s’il trouvera acheteur. Son propriétaire, le groupe indien Tata Steel, a annoncé, mardi 29 mars, qu’il explorait « toutes les options stratégiques » concernant ses actifs au Royaume-Uni. Une menace de mort pour l’un des anciens fleurons de l’acier européen. Son histoire ressemble à celle de ses homologues du Vieux Continent. Comme un long chemin vers l’abîme : le développement des années 1950, la consolidation et la nationalisation des années 1960-1970, la privatisation, en 1988, par Margaret Thatcher. Dix ans plus tard, le mariage européen avec son concurrent néerlandais, créant la société Corus, offre un répit, avant le rachat en 2006 par Tata. Toute ressemblance avec son homologue européen Arcelor, issu de la fusion des aciéristes français, luxembourgeois et espagnol et racheté la même année par le milliardaire indien Lakshmi Mittal, n’est pas fortuite. Un même destin, même si ArcelorMittal, leader mondial incontesté de l’acier, est quatre fois plus gros que Tata Steel et donc plus solide dans la tempête que traverse actuellement le secteur.
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Washing hangs on a line in a garden in front of the Tata steelworks in Port Talbot, Wales, Britain March 30, 2016.
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Photo : Rebecca Naden @Reuters 
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2016/3/31

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