Une voiture suicide de l’EI explose à une quarantaine de mètres à l’arrière du front des soldats de la Division de reaction d’urgence. Mossoul ouest, Irak le 15 mars. En ce matin de mercredi, les ordres fusent dans les talkie-walkie et les unités, avancent vers l’hôtel Baghdad. C’est le quartier général du jour. Capturé à l’ennemi depuis deux jours, il fait office de QG pour la prochaine étape : le Vieux Pont, devant la vieille ville. Les forces irakiennes y sont presque arrivées. Les djihadistes en ont perdu le contrôle mais résistent dans des bâtiments voisins. Les boutiques dévastées de la corniche, au pied de l’hôtel, accueillent chacune l’état-major d’une unité. Dans les gravats et la poussière, les commandants coordonnent, les mouvements de leurs soldats répartis dans le quartier. Les combattants paressent autour des blindés. Le soleil fait son apparition. Une explosion inattendue met un terme soudain à ce moment délicat, à la fois précieux et un peu hypocrite, qu’est, sur un champ de bataille, l’attente de la guerre. Un souffle puissant envoie ses ondes de chaleur le long de la corniche. Une colonne de feu s’élève vers le ciel. Six véhicules explosent ou brûlent. Le temps d’avancer sur les trente mètres qui séparent l’angle de l’hôtel Baghdad et le lieu de l’explosion et les moins gravement blessés arrivent, chancelants, les visages gris. « Car bomb ! » Leur verdict surprend leurs camarades. Une voiture explosive, à l’intérieur des lignes gouvernementales, au cœur d’un rassemblement de troupes censé être sécurisé ?Une voiture suicide explose Photo : @laurentvanderstockt#PourLeMonde #Irak #Mossoul #Mosul #Iraq #Photo

lemondefrさん(@lemondefr)が投稿した動画 - 2017/03/16 17:07:47