Un an après le coup d’Etat avorté en juillet 2016, la Turquie du président Recep Tayyip Erdogan s’apprête à commémorer l’événement. À la suite de ce putsch militaire raté, le pouvoir turc instaure, le 20 juillet 2016, l’état d’urgence et procède à une série de purges, essentiellement dans les milieux universitaires, de la justice et de l’armée. Erdogan se lance dans un reformatage de l’Etat. La victoire du « oui » lors d’un référendum constitutionnel, en avril 2017, étend ses pouvoirs, lui permettant de contrôler l’exécutif mais aussi très largement le législatif et le judiciaire. Hasan Kizilkaya, à Istanbul le 5 juillet, est le frère du journaliste Inan Kizilkaya, rédacteur en chef du quotidien pro-kurde « Ozgur Gundem », en prison depuis août 2016. Il est accusé de faire la propagande du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), considéré comme une organisation terroriste. Le journal a été temporairement fermé par une décision de justice le 16 août 2016, un mois après le coup d’Etat manqué. En octobre 2016, il a été fermé définitivement, avec 14 autres médias pro-kurdes. Hasan raconte que son frère risque une peine à vie. il ajoute qu’« Ozgur Gundem » était un symbole de la liberté de la presse en Turquie. Aujourd’hui, Inan ne demande que sa libération et celle d’autres journalistes en prison. Selon le site internet P24, 165 journalistes turques sont actuellement emprisonnés, la plupart sous l’accusation de « soutien au terrorisme ». -- Photo : Nicole Tung (@nicoletung) #PourLeMonde -- #Turquie #anniversaire #coupdetat #OzgurGundem #Erdogan #Coup #Turkey

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ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 7月13日 04時30分


Un an après le coup d’Etat avorté en juillet 2016, la Turquie du président Recep Tayyip Erdogan s’apprête à commémorer l’événement. À la suite de ce putsch militaire raté, le pouvoir turc instaure, le 20 juillet 2016, l’état d’urgence et procède à une série de purges, essentiellement dans les milieux universitaires, de la justice et de l’armée. Erdogan se lance dans un reformatage de l’Etat. La victoire du « oui » lors d’un référendum constitutionnel, en avril 2017, étend ses pouvoirs, lui permettant de contrôler l’exécutif mais aussi très largement le législatif et le judiciaire.
Hasan Kizilkaya, à Istanbul le 5 juillet, est le frère du journaliste Inan Kizilkaya, rédacteur en chef du quotidien pro-kurde « Ozgur Gundem », en prison depuis août 2016. Il est accusé de faire la propagande du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), considéré comme une organisation terroriste. Le journal a été temporairement fermé par une décision de justice le 16 août 2016, un mois après le coup d’Etat manqué. En octobre 2016, il a été fermé définitivement, avec 14 autres médias pro-kurdes. Hasan raconte que son frère risque une peine à vie. il ajoute qu’« Ozgur Gundem » était un symbole de la liberté de la presse en Turquie.
Aujourd’hui, Inan ne demande que sa libération et celle d’autres journalistes en prison. Selon le site internet P24, 165 journalistes turques sont actuellement emprisonnés, la plupart sous l’accusation de « soutien au terrorisme ». -- Photo : Nicole Tung (@nicoletung) #PourLeMonde -- #Turquie #anniversaire #coupdetat #OzgurGundem #Erdogan #Coup #Turkey


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2017/7/13

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