L’enfer migratoire de la Lybie.  Tour à tour arrêtés par des autorités fantoches, kidnappés par des milices, rackettés par des réseaux de passeurs ou exploités par des employeurs en quête de main-d’œuvre servile, les migrants sont, dans la Libye post-Kadhafi, un actif économique à pressurer autant qu’il est possible. Lire aussi : Migrants sur la route de l’Europe : « en Libye, nous ne sommes que des esclaves »  Dans le cadre d’une série de reportages avec notre envoyé spécial Frédéric Bobin sur cet « enfer migratoire » qu’est devenu le pays, le photographe Samuel Gratacap a rencontré les survivants de cette prédation complexe. Venus du Soudan, du Nigeria, du Niger, de Guinée ou du Tchad, ils ne songent désormais qu’à rentrer chez eux. Mohamed Barid a 28 ans, il est originaire du Darfour. Il a été arrêté par les gardes côtes à Sabratha alors qu'il se dirigeait vers l'Italie sur un zodiac avec 120 personnes à son bord. Il est dans le centre depuis 30 jours. Les conditions sont difficiles, la nourriture est mauvaise et servie en petite quantité, l'eau est non-potable, chaude et salée. La solution pour sortir serait un travail dans la ville de Zaouia lorsqu'un employeur passera proposer aux migrants. Ils seront alors moins bien rémunérés car redevable à l'employeur de leur libération. Photo : Samuel Gratacap #PourLeMonde Lire le reportage : http://bit.ly/2wxVeSZ #Lybia #migrants

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ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 8月23日 23時12分


L’enfer migratoire de la Lybie. 
Tour à tour arrêtés par des autorités fantoches, kidnappés par des milices, rackettés par des réseaux de passeurs ou exploités par des employeurs en quête de main-d’œuvre servile, les migrants sont, dans la Libye post-Kadhafi, un actif économique à pressurer autant qu’il est possible.
Lire aussi : Migrants sur la route de l’Europe : « en Libye, nous ne sommes que des esclaves » 
Dans le cadre d’une série de reportages avec notre envoyé spécial Frédéric Bobin sur cet « enfer migratoire » qu’est devenu le pays, le photographe Samuel Gratacap a rencontré les survivants de cette prédation complexe. Venus du Soudan, du Nigeria, du Niger, de Guinée ou du Tchad, ils ne songent désormais qu’à rentrer chez eux.

Mohamed Barid a 28 ans, il est originaire du Darfour. Il a été arrêté par les gardes côtes à Sabratha alors qu'il se dirigeait vers l'Italie sur un zodiac avec 120 personnes à son bord. Il est dans le centre depuis 30 jours. Les conditions sont difficiles, la nourriture est mauvaise et servie en petite quantité, l'eau est non-potable, chaude et salée. La solution pour sortir serait un travail dans la ville de Zaouia lorsqu'un employeur passera proposer aux migrants. Ils seront alors moins bien rémunérés car redevable à l'employeur de leur libération.
Photo : Samuel Gratacap #PourLeMonde
Lire le reportage : http://bit.ly/2wxVeSZ

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2017/8/23

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