ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 9月21日 19時24分

En 2015, Angela Merkel clamait « Nous y arriverons ! » et ouvrait les portes de l’Allemagne à plus d’un million de migrants. Depuis, la chancelière a dû nuancer sa politique.

Dans ce contexte, les élections de dimanche évalueront la position de l’opinion Allemande.

La photographe Loulou d’Aki a documenté Berlin et Sigmaringen dans la région de Bade-Wurtemberg. Elle raconte où en est l’euphorie solidaire des débuts.

Renate Kauszake, 70 ans, était secrétaire à Mercedes Benz. « Mon père m’a toujours dit de voter pour le CDU (l’Union chrétienne-démocrate d’Allemagne), c’est donc ce que j’ai toujours fait, comme la famille. La grande déception de Merkel est venue quand elle a déclaré que le pays était ouvert. Beaucoup de gens disent que nous devons faire des compromis, je pense plutôt que c’est à ceux qui arrivent de s’adapter… Ça va prendre du temps avant qu’ils ne parlent allemand. Il y avait des supers travailleurs turcs à Mercedes Benz quand j’y travaillais à l’époque ».
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Photo : Loulou D'Aki (@dakiloulou ) / Agence VU' (@vu_photo) #PourLeMonde
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