ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 7月10日 18時58分
Boris Johnson face à Jeremy Hunt, actuel ministre des affaires étrangères, le 9 juillet lors d’un débat à la télévision britannique.
Le probable futur premier ministre britannique a conclu le débat télévisé qui l’opposait, mardi 9 juillet au soir, à Jeremy Hunt, en brandissant la menace d’une sortie de l’UE sans accord. Comme lui, M. Hunt prétend entrer à Downing Street le 23 juillet, au terme d’un interminable scrutin par correspondance auquel seuls les 160 000 adhérents du Parti conservateur sont invités à participer. La messe est dite puisque, selon un sondage, M. Johnson rallie les suffrages des deux tiers des adhérents.
La campagne d’aujourd’hui, tournée vers les adhérents des tories (0,3 % des électeurs britanniques) largement europhobes, s’est radicalisée. Au point qu’elle s’est transformée en une surenchère autour d’un thème quasi unique : la sortie de l’UE sans accord.
Boris Johnson avance sur un fil : s’il maintient le « no deal », le Parlement, vent debout contre cette perspective, risque de l’en empêcher. L’UE le sait fort bien. S’il fait volte-face et ne tient pas l’échéance du 31 octobre, ses amis députés ultra-europhobes pourraient le faire chuter.
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Photo : Matt Frost / ITV / AFP Photo (@AFP通信)
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2019/7/10