ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 7月31日 03時30分


En 2016, quand Thyago Nogueira, conservateur de l’Institut Moreira Salles à Sao Paulo, l’un des musées les plus en vue du Brésil, suggère à Claudia Andujar d’exhumer les milliers de clichés de ses débuts, bien avant sa rencontre avec les Yanomami, l’idée lui parait saugrenue. C’est si loin… Durant ses premiers pas de photographe, il n’est nulle part question des indigènes, de leur innocence et du drame qu’ils devront affronter. Imaginer exposer ce travail ?
Elle balaye l’idée d’un revers de la main. Ces négatifs ne sont « rien », lâche-t-elle, évoquant un « travail commercial ». Ce qui est important, ce sont les Yanomami. Rien d’autre.
Claudia Andujar a presque effacé de sa mémoire ses travaux de jeunesse, dans les années 1960. Mais Thyago Nogueira est têtu. Il insiste, persuadé de la valeur de ces négatifs. De ce qu’ils disent d’une photographe dont la vie épouse les tragédies du XXe siècle. De ce qu’ils disent de son coup de foudre pour le Brésil. Et surtout de ce qu’ils disent du Brésil d’antan, des petites gens, des marginaux, des méprisés.
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1 : Photo extraite du reportage « Le train du diable » pour le magazine « Realidad », en 1969.
2 : « La famille de fermiers de Bahia (Minas Gerais) », photo extraite de la série « Familles brésiliennes 1962/1964 ».
3 : « La famille de pêcheurs de Picinguaba », photo extraite de la série « Familles brésiliennes 1962/1964 ».
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Photos : Claudia Andujar/Exhibition In the Place of the other/Instituto Moreira Salles Collection (@imoreirasalles)
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#ClaudiaAndujar #Bresil


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2019/7/31

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