ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「Pendant cinq cent six ans, la petite ville portugaise d'Ovar, à 280 km au nord de Lisbonne, le long de la côte atlantique, n’était connue que pour ses azulejos bleu et blanc, son gâteau en forme de cake, ses plages et ses usines de sous-traitance automobile. Puis est venue la pire catastrophe de son histoire. Le 17 mars, l’agence régionale de santé appelle le maire, Salvador Malheiro, pour lui annoncer qu’Ovar est en surchauffe épidémique : « Ils avaient déjà recensé 30 cas de Covid-19, dont 7 parmi le personnel d’un centre de santé. On m’a dit qu’à cette allure, 80 % de la population pourrait être affectée avec un bilan potentiel de 1 000 morts. » Sur 55 000 habitants.⁣ Ovar a donc été immédiatement mise en quarantaine. C’est la seule localité du Portugal continental à avoir connu une telle mesure. Toutes les usines ont été mises à l’arrêt. « Cela a été le défi de notre vie », raconte le maire.⁣ Mais Ovar s’est battue et a gagné la bataille du Covid-19 : 721 cas et 40 morts, tous âgés de plus de 75 ans et dont la moitié provient de deux maisons de retraite. Aujourd'hui, la ville redoute la crise économique qui va en découler.⁣ -⁣ 1 : Salvador Malheiro, le maire d'Ovar, dans son bureau le 15 juin.⁣ 2 : La ville ne relâche pas son effort : quelque 25 personnes continuent d’y être testées chaque jour sous une petite tente devant l’hôpital.⁣ 3 : Le directeur de l’hôpital local, Luis Miguel Ferreira.⁣ -⁣ Photos : Jose Sarmento Matos (@josesarmentomatos) #PourLeMonde⁣ -⁣ #Portugal #Coronavirus」6月22日 22時02分