ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 7月3日 23時28分
Pendant plus d’une demi-heure, elles se sont donné du « chère Ursula » et du « chère Angela », multipliant sourires complices et œillades de connivence par écrans interposés. Bien que l’une fût à Bruxelles et l’autre à Berlin, Ursula von der Leyen et Angela Merkel auraient difficilement pu faire davantage pour afficher leur proximité lors d’une conférence de presse commune organisée, jeudi 2 juillet, pour marquer le début de la présidence allemande du Conseil de l’Union européenne (UE).
La présidente de la Commission européenne et la chancelière allemande ont le même objectif : faire adopter au plus vite le plan de relance de 750 milliards d’euros que la Commission a présenté, le 27 mai, en s’inspirant de celui proposé, une semaine plus tôt, par la France et l’Allemagne.
« Chaque journée perdue signifie davantage de pertes d’emplois et de faillites d’entreprises (…). C’est pourquoi chaque jour compte », a affirmé Mme von der Leyen, invitant « chaque pays membre à regarder au-delà de ses intérêts particuliers pour se concentrer sur ceux de l’Union européenne dans son ensemble ». Une façon de sermonner, sans les désigner nommément, les quatre Etats dits « frugaux » (Pays-Bas, Autriche, Suède et Danemark), qui regimbent à l’idée d’émettre une dette commune européenne pour subventionner les pays du Sud, les plus touchés par la crise liée au Covid-19.
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Angela Merkel, à Berlin, et Ursula von der Leyen, à Bruxelles, le 2 juillet, lors d’une conférence de presse commune. Photo : Kay Nietfeld (@kaynietfeld) / AFP (@AFP通信) / Pool
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2020/7/3