ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「Le « manège » a très vite repris. Passé la période de confinement, les gens se sont remis en mouvement. A la frontière franco-italienne, les personnes migrantes ont de nouveau entrepris de passer en France, par le train, en voiture ou en camion, essayant de tromper une surveillance policière rodée au « manège », donc. C’est, avec ironie, le terme que choisit un militant associatif pour désigner les va-et-vient qu’il observe ce mardi 7 juillet devant le poste de la police aux frontières (PAF) de Menton (Alpes-Maritimes). Il participe à une mission d’observation menée par plusieurs associations (Amnesty International, la Cimade, Médecins du monde, Médecins sans frontières et le Secours catholique) pour documenter les pratiques des autorités. Chaque jour, des migrants interpellés à leur arrivée en France sont conduits à la PAF puis refoulés quelques mètres plus loin, en Italie. Jusqu’à ce qu’ils retentent leur chance.⁣ -⁣ 1 : Vue sur la frontière franco-italienne, le 7 juillet.⁣ 2 : Il manque encore 2 000 euros à Younès (le prénom a été modifié) pour réunir la somme de 4 000 euros nécessaire à l’achat d’un contrat de travail en Sicile. Cet homme de 38 ans croit davantage à cette chance qu’à celle d’obtenir un titre de séjour en France, où il vit pourtant depuis 2011 et travaille, sans être déclaré, dans le bâtiment et la livraison.⁣ 3 : Muhammad Shafiq, 45 ans, exilé Pakistanais devant les bureaux transformés en squat à Vintimille. Muhammad a demandé l'asile en Italie où il est arrivé en mars. Il a vécu cinq ans en Allemagne mais n'a pas obtenu de statut de réfugié. En Italie, il ne trouve que du travail au noir payé 5 euros de l'heure dans l'agriculture.⁣ -⁣ Photo : Sinawi Medine (@zenmedine) #PourLeMonde⁣ -⁣ #Vintimille #Frontiere #Migrants」7月8日 23時31分