ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 8月18日 23時25分
L'explosion du port de Beyrouth, le 4 août, fait voler en éclat les fenêtres des immeubles sur des kilomètres à la ronde.
Les cicatrices des victimes racontent souvent où se elles se trouvaient lors de cette catastrophe qui a tué plus de 170 personnes, et fait plus de 6 000 blessés.
Shadi Rizk travaillait dans un bâtiment en verre en face du port et a vu l'incendie par la fenêtre.
Il attrape son téléphone et filme la scène. Une boule de feu surgit puis l'écran de son téléphone se transforme en poussière.
« Je ne pouvais rien voir ni entendre, il y avait du vide. Après 20 minutes, nos cris ont été entendus, quelqu'un est venu et nous a emmenés à l'hôpital.»
Des traces sombres sillonnent ses bras, ses jambes, sa poitrine et son visage. Il lui a fallu 350 points de suture.
« Les cicatrices qui resteront sur mon visage et mon corps raconteront mon histoire. Elles sont le signe que j'ai été profondément blessé et le signe que j'ai guéri. »
Angélique Sabounjian, mannequin, s'est retrouvée avec une plaie béante au-dessus de son œil droit à cause d'un bris de verre volant.
Elle, comme d'autres, réclame désormais une enquête internationale.
« C'était une sorte de bombe nucléaire. Ce n'était pas quelque chose de normal.»
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1 - 2 : Shady Rizk et Angelique Sabounjian le 14 aout à Beyrouth au Liban.
Photos : Hassan Ammar (@hassanammar) / AP Photo (@apnews)
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2020/8/18