ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 8月23日 00時53分
« La situation de l’hôtellerie française est dramatique ! », se désole Hervé Becam, vice-président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH). Il faut dire qu’avec le transport aérien, le secteur de l’hôtellerie a été l’un des tout premiers à faire les frais de l’avancée de la pandémie de Covid-19. Les chiffres sont révélateurs. D’une année sur l’autre, le revenu par chambre (RevPar), l’indice qui mesure l’activité des hôtels, s’est effondré en France. Sous l’effet de la crise sanitaire, « il a reculé de près de 35 % par rapport à 2019, tandis que le taux d’occupation des chambres s’est, lui, replié de 55 % à 60 %. C’est énorme », relève M. Becam.
Heureusement, les vacances d’été sont venues mettre un peu de baume au cœur d’une partie de la profession. Mais tout le monde n’a pas été logé à la même enseigne. Si pour le littoral, notamment atlantique, ainsi que le Nord, la Bretagne et, dans une moindre mesure, la Côte d’Azur, « cela a plutôt bien fonctionné » selon Vanguelis Panayotis, PDG du cabinet de conseil MKG consulting, Paris, l’Ile-de-France et les grandes agglomérations sont toujours à l’arrêt. En moyenne, de 87 % à 91 % des capacités des établissements de une à trois étoiles étaient disponibles pendant la saison estivale. A l’inverse, signe sans doute des difficultés économiques des Français, le haut de gamme était beaucoup moins recherché. Ainsi, seules 59 % des capacités des cinq-étoiles étaient ouvertes, tandis que le taux d’occupation n’y a pas dépassé les 53,1 %, en chute de 25,8 % comparé à la même période en 2019.
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Un membre du personnel enlève les draps sur les meubles de l'hôtel de Crillon à Paris le 18 août, en prévision de la réouverture le 24 août.
Photo : Geoffroy Van Der Hasselt (@gvdh_photo) / AFP
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2020/8/23