ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 11月2日 18時35分
« C’est un peu déplaisant », dit Artizar en ajustant son masque sur le nez. L’élève de CM1 s’apprête à rentrer dans l’école primaire de la place Flammarion, dans le 4e arrondissement de Lyon. Sa maman le couve du regard et le serre dans les bras. « Nous espérons que les mesures seront respectées à l’intérieur pour que l’école ne ferme pas », dit-elle. Plus loin, Nina, 10 ans, s’amuse. « Nous allons faire un défilé de masques », dit l’élève de 10 ans, en retrouvant ses copines pour cette rentrée pas comme les autres.
L’école s’appelle Jean de la Fontaine, et cette fable contemporaine ne fait pas sourire Sandrine, 42 ans, nounou, qui accompagne un garçon de CE2 : « Je suis une personne à risque à cause de mon poids, pour moi ce n’est pas trop le confinement, je dois aller dans plusieurs écoles et crèches. »
Les adultes oscillent entre inquiétude et fatalisme. Dans l’entrée, une assistante scolaire tient un sachet de masques pour ceux qui en seraient dépourvus. La consigne a été passée sur le blog de l’école : deux masques par enfant pour tenir la journée. « J’ai expliqué aux enfants que d’autres ont connu des événements autrement plus dramatiques dans l’histoire, nous ne sommes pas en guerre ou sous les bombes, il faut relativiser ! », confie Frédéric, 42 ans. Un point de vue partagé par un parent du conseil de l’école : « Nous ne devons pas répercuter notre anxiété sur les enfants, ils savent s’adapter, ils ont confiance. »
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Aude et son fils Artizar devant l’école Jean de la Fontaine à Lyon le 2 novembre. Photo : Bruno Amsellem (@brunoamsellem) /Divergence #PourLeMonde
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2020/11/2