ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 11月23日 19時36分
« Même pas drone », « floutage de gueule ». Plusieurs rassemblements ont eu lieu, samedi 21 novembre, en France contre la proposition de loi dite « de sécurité globale » dont l’un des articles concentre de très vives critiques de la part des journalistes français, qui y voient un risque d’entrave à la liberté d’informer. La vingtaine de manifestations organisées en France ont réuni quelque 22 000 personnes, dont 7 000 à Paris, 2 000 à Marseille et 1 300 à Montpellier.
L’article 24, adopté par l’Assemblée nationale vendredi soir, prévoit de punir « d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende » le fait de diffuser des images non floutées d’un policier ou d’un militaire « dans le but manifeste qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique », et crée par la même occasion un nouveau délit dans la loi de 1881 sur la liberté de la presse.
L’organisation Reporters sans frontières juge pour sa part que, « si le risque de condamnation de journalistes sur le fondement de ce texte [de loi] est faible, les policiers pourraient procéder, sur le terrain, à l’arrestation d’un journaliste en train de filmer leurs opérations, ce qui représente une entrave au droit d’informer ».
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Le rassemblement parisien contre la proposition de loi « de sécurité globale », près du Trocadéro, à Paris, le 21 novembre. Photos : Laurence Geai (@laurencegeai) #PourLeMonde
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2020/11/23