ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「La famille de Diego Maradona souhaitait que la veillée funèbre, jeudi 26 novembre, soit brève. C’était annoncé, et pourtant, il y avait fort à parier que tous les Argentins voulant rendre un dernier hommage à l’ancien joueur décédé le 25 novembre à l’âge de 60 ans, star de tout un pays, ne parviendraient pas à le faire en l’espace d’une journée.⁣ Une heure avant la fermeture prévue à 16 heures, de la chapelle ardente au public, la file d’attente pour entrer à la Casa Rosada, le palais présidentiel argentin à Buenos Aires, mesurait encore 3 kilomètres de long.⁣ -⁣ 1 : Maillot de foot estampillé 10 sur le dos et tatouage de la signature de Maradona sur l’épaule, Cecilia Castro, 38 ans, est une supportrice inconditionnelle de « Dios », une vraie de vraie. C’est en son honneur qu’elle a baptisé son fils Diego⁣ 2 : Ezequiel Albornoz, péroniste comme Diego Maradona, a déposé une petite image d’Evita Peron au pied du cercueil. La deuxième épouse de l’ex-président Juan Domingo Peron, emportée à 33 ans par un cancer foudroyant, a le rang d’idole nationale en Argentine, à l’instar de l’ancien footballeur⁣ 3 : L’ambiance, à la sortie du palais présidentiel, était nettement plus solennelle et grave que celle, festive, de la file d’attente. « J’ai les yeux bouffis », s’excuse Soledad Frias, employée administrative, en baissant le regard. Celle qui avait toujours rêvé de rencontrer Diego Maradona, dont elle arbore le visage sur son tee-shirt noir, se dit « effondrée par son décès, arrivé trop tôt ».⁣ 4 : Nestor Chanampa, 39 ans, tient à saluer la mémoire de l’homme plus que du footballeur : « C’est quelqu’un qui a gagné une guerre en jouant au foot [en référence à la victoire en quarts de finales de 1986 contre l’Angleterre, quatre ans après la défaite de l’Argentine lors de la guerre des Malouines], il s’est engagé aux côtés des Mères et Grands-Mères de la place de Mai, qui ont perdu leurs enfants et petits-enfants durant la dictature [1976-1983]… On ne s’attendait pas à sa mort, on le croyait éternel ! »⁣ -⁣ Photos : Anita Pouchard Serra (@anitapouchardserra) #PourLeMonde⁣ -⁣ #Maradona #football #Argentine」11月28日 1時49分 - lemondefr

ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 11月28日 01時49分


La famille de Diego Maradona souhaitait que la veillée funèbre, jeudi 26 novembre, soit brève. C’était annoncé, et pourtant, il y avait fort à parier que tous les Argentins voulant rendre un dernier hommage à l’ancien joueur décédé le 25 novembre à l’âge de 60 ans, star de tout un pays, ne parviendraient pas à le faire en l’espace d’une journée.⁣
Une heure avant la fermeture prévue à 16 heures, de la chapelle ardente au public, la file d’attente pour entrer à la Casa Rosada, le palais présidentiel argentin à Buenos Aires, mesurait encore 3 kilomètres de long.⁣
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1 : Maillot de foot estampillé 10 sur le dos et tatouage de la signature de Maradona sur l’épaule, Cecilia Castro, 38 ans, est une supportrice inconditionnelle de « Dios », une vraie de vraie. C’est en son honneur qu’elle a baptisé son fils Diego⁣
2 : Ezequiel Albornoz, péroniste comme Diego Maradona, a déposé une petite image d’Evita Peron au pied du cercueil. La deuxième épouse de l’ex-président Juan Domingo Peron, emportée à 33 ans par un cancer foudroyant, a le rang d’idole nationale en Argentine, à l’instar de l’ancien footballeur⁣
3 : L’ambiance, à la sortie du palais présidentiel, était nettement plus solennelle et grave que celle, festive, de la file d’attente. « J’ai les yeux bouffis », s’excuse Soledad Frias, employée administrative, en baissant le regard. Celle qui avait toujours rêvé de rencontrer Diego Maradona, dont elle arbore le visage sur son tee-shirt noir, se dit « effondrée par son décès, arrivé trop tôt ».⁣
4 : Nestor Chanampa, 39 ans, tient à saluer la mémoire de l’homme plus que du footballeur : « C’est quelqu’un qui a gagné une guerre en jouant au foot [en référence à la victoire en quarts de finales de 1986 contre l’Angleterre, quatre ans après la défaite de l’Argentine lors de la guerre des Malouines], il s’est engagé aux côtés des Mères et Grands-Mères de la place de Mai, qui ont perdu leurs enfants et petits-enfants durant la dictature [1976-1983]… On ne s’attendait pas à sa mort, on le croyait éternel ! »⁣
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Photos : Anita Pouchard Serra (@anitapouchardserra) #PourLeMonde⁣
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2020/11/28

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