ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「La cité antique de Césarée n’appartient pas à l’Etat d'Israël, mais à la Fondation Edmond de Rothschild. Une singularité indissociable de l’histoire de la création de l’Etat d’Israël, dans laquelle le baron Edmond de Rothschild, banquier parisien, pieux et philanthrope, joua un rôle décisif à partir de la fin du XIXe siècle. Mais Benjamin de Rothschild, seul descendant direct du hanadiv (« le bienfaiteur ») est aujourd'hui en froid avec Israël. Il ne s’y est pas rendu depuis douze ans, car Césarée est devenue une pomme de discorde entre la famille Rothschild et le gouvernement. 1 : La synagogue Ohel Yaakov, établie en 1886 par le baron Edmond de Rothschild, dans le centre de Zikhron Yaakov, le 29 mai. A sa mort, en 1934, Edmond de Rothschild aurait investi au total entre 12 millions et 18 millions de francs de l’époque en Palestine. 2 : La baronne Ariane de Rothschild, devant le vieux port de Césarée. Après la création d’Israël, les Rothschild remettent l’essentiel de leurs possessions à l’Etat : 550 kilomètres carrés de terre, soit 5 % de la superficie cultivable d’Israël. 3 : La famille conserve la ville de Césarée, une parcelle qui abrite pour l’essentiel des dunes et des marais. Soixante ans plus tard, les plus grandes fortunes d’Israël y habitent. 4 : Mais depuis les années 1980, l’Etat d’Israël estime que la Fondation Rothschild emmagasine trop de réserves et ne rend pas suffisamment à la société. 5 : Sous pression, la Fondation a versé plus de 20 millions d’euros en 2018 et prévoit d’accorder près de 25 millions en 2019 (contre 8 millions en 2015). La famille défend son modèle, à l’heure où elle entrevoit le déclin des donations de la diaspora juive mondiale en faveur d’Israël. - Photos : Jonas Opperskalski (@jonasopperskalski) #PourLeMonde」6月14日 0時29分