ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「La dissidente est-allemande Ulrike Poppee souvient d’être allée manifester avec des camarades à l’ambassade de République populaire de Chine à Berlin-Est, le 6 juin 1989, au lendemain de la répression sanglante du mouvement de Tiananmen. L’objectif était d’y déposer une lettre dénonçant ce « massacre perpétré contre des hommes sans défense ». Cette lettre n’atteindra jamais ses destinataires, la police étant intervenue pour demander aux manifestants de quitter les lieux. Vingt-cinq refusent d’obéir, dont Ulrike Poppe. Ils sont embarqués dans un fourgon, emmenés au commissariat central de Pankow à Berlin-Est. « Nous avons été parqués dans une sorte de garage pendant des heures. On nous a ensuite interrogés les uns après les autres, avant de nous renvoyer chez nous au compte-gouttes. Ça a duré jusqu’au milieu de la nuit », témoigne Ulrike Poppe, la dernière à avoir été relâchée. « Les événements de la place Tiananmen puis l’intervention assez musclée de la police devant l’ambassade de Chine, tout ça nous rappelait que nous avions toujours une épée de Damoclès au-dessus de nous. D’un côté, nous sentions que le régime ne contrôlait plus la situation autant qu’avant, mais de l’autre, nous ne savions absolument pas comment il pouvait réagir, et ça, c’était très angoissant. » Rétrospectivement, Ulrike Poppe estime que ce n’est que vers la mi-octobre 1989, au moment des immenses « manifestations du lundi », qui rassemblèrent des centaines de milliers de personnes en RDA, précipitant le départ d’Erich Honecker et amorçant la chute du mur de Berlin, que la peur a disparu. - Photo : Derek Hudson #PourleMonde - #RDA #1989」8月23日 6時48分 - lemondefr

ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 8月23日 06時48分


La dissidente est-allemande Ulrike Poppee souvient d’être allée manifester avec des camarades à l’ambassade de République populaire de Chine à Berlin-Est, le 6 juin 1989, au lendemain de la répression sanglante du mouvement de Tiananmen. L’objectif était d’y déposer une lettre dénonçant ce « massacre perpétré contre des hommes sans défense ». Cette lettre n’atteindra jamais ses destinataires, la police étant intervenue pour demander aux manifestants de quitter les lieux. Vingt-cinq refusent d’obéir, dont Ulrike Poppe. Ils sont embarqués dans un fourgon, emmenés au commissariat central de Pankow à Berlin-Est. « Nous avons été parqués dans une sorte de garage pendant des heures. On nous a ensuite interrogés les uns après les autres, avant de nous renvoyer chez nous au compte-gouttes. Ça a duré jusqu’au milieu de la nuit », témoigne Ulrike Poppe, la dernière à avoir été relâchée.
« Les événements de la place Tiananmen puis l’intervention assez musclée de la police devant l’ambassade de Chine, tout ça nous rappelait que nous avions toujours une épée de Damoclès au-dessus de nous. D’un côté, nous sentions que le régime ne contrôlait plus la situation autant qu’avant, mais de l’autre, nous ne savions absolument pas comment il pouvait réagir, et ça, c’était très angoissant. »
Rétrospectivement, Ulrike Poppe estime que ce n’est que vers la mi-octobre 1989, au moment des immenses « manifestations du lundi », qui rassemblèrent des centaines de milliers de personnes en RDA, précipitant le départ d’Erich Honecker et amorçant la chute du mur de Berlin, que la peur a disparu.
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Photo : Derek Hudson #PourleMonde
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2019/8/23

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