ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「Au moment où l’on commémore, samedi 11 juillet à Srebrenica, le 25e anniversaire de la pire tuerie - plus de 8 000 victimes, selon les décomptes officiels -, en une seule opération militaire, des guerres yougoslaves (1991-2001), le poison du déni s’est infiltré partout dans les Balkans, et au-delà. Il est l’outil qui permet de poursuivre dans la paix les objectifs de guerre – la séparation entre les communautés –, et qui prépare le terrain pour de futurs conflits, armés ou non.⁣ ⁣ Le photographe Damir Sagolj est retourné à Srebrenica 25 ans après le massacre, afin de documenter pour Le Monde ces lieux encore aujourd’hui marqués par la tragédie qui s’y est déroulée.⁣ -⁣ 1 & 4 : A la Commission Internationale des personnes disparues (ICMP) à Tuzla, un légiste travaille à l’identification des restes des victimes.⁣ 2 : Des femmes assistent à un enterrement de victimes du génocide à Potocari⁣ 3 : Le mot « génocide » a été buriné par les autorités serbes de Bosnie sur un monument de Visegrad commémorant le massacre des musulmans durant la guerre de Bosnie⁣ 5 : Sur une tombe du cimetière de Potocari le 7 juillet.⁣ 6 : Le terrain de football de Nova Kasaba près de Srebrenica, le 9 juillet. Sur cette pelouse de nombreux musulmans de Bosnie ont été exécutés durant la guerre.⁣ 7 : Dans l’ancien centre culturel de Pilica le 7 juillet. Dans cette pièce ont été exécutés environ 700 musulmans de Bosnie lors de la guerre. Il reste aujourd’hui les murs criblés d’impacts de balles et des graffitis pro-serbes.⁣ 8 : Le 9 juillet, un homme prépare du café lors de la « Marche de la paix » qui a lieu chaque année quelques jours avant les commémorations, les marcheurs empruntant le chemin inverse des musulmans ayant fui Srebrenica en 1995.⁣ 9 : Dans le cimetière de Potocari où reposent des victimes du génocide de Srebrenica⁣ 10 : Les joueurs de football du FC Guber à l’entraînement le 7 juillet. Ce club multiculturel est l’un des rares exemples de rapprochement entre les différentes communautés de Srebrenica.⁣ -⁣ Photos: Damir Sagolj (@damirsagolj) #PourLeMonde , 6-9 juillet 2020.⁣ -⁣ #Srebrenica #Bosnie #genocidersyo」7月11日 22時05分 - lemondefr

ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 7月11日 22時05分


Au moment où l’on commémore, samedi 11 juillet à Srebrenica, le 25e anniversaire de la pire tuerie - plus de 8 000 victimes, selon les décomptes officiels -, en une seule opération militaire, des guerres yougoslaves (1991-2001), le poison du déni s’est infiltré partout dans les Balkans, et au-delà. Il est l’outil qui permet de poursuivre dans la paix les objectifs de guerre – la séparation entre les communautés –, et qui prépare le terrain pour de futurs conflits, armés ou non.⁣

Le photographe Damir Sagolj est retourné à Srebrenica 25 ans après le massacre, afin de documenter pour Le Monde ces lieux encore aujourd’hui marqués par la tragédie qui s’y est déroulée.⁣
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1 & 4 : A la Commission Internationale des personnes disparues (ICMP) à Tuzla, un légiste travaille à l’identification des restes des victimes.⁣
2 : Des femmes assistent à un enterrement de victimes du génocide à Potocari⁣
3 : Le mot « génocide » a été buriné par les autorités serbes de Bosnie sur un monument de Visegrad commémorant le massacre des musulmans durant la guerre de Bosnie⁣
5 : Sur une tombe du cimetière de Potocari le 7 juillet.⁣
6 : Le terrain de football de Nova Kasaba près de Srebrenica, le 9 juillet. Sur cette pelouse de nombreux musulmans de Bosnie ont été exécutés durant la guerre.⁣
7 : Dans l’ancien centre culturel de Pilica le 7 juillet. Dans cette pièce ont été exécutés environ 700 musulmans de Bosnie lors de la guerre. Il reste aujourd’hui les murs criblés d’impacts de balles et des graffitis pro-serbes.⁣
8 : Le 9 juillet, un homme prépare du café lors de la « Marche de la paix » qui a lieu chaque année quelques jours avant les commémorations, les marcheurs empruntant le chemin inverse des musulmans ayant fui Srebrenica en 1995.⁣
9 : Dans le cimetière de Potocari où reposent des victimes du génocide de Srebrenica⁣
10 : Les joueurs de football du FC Guber à l’entraînement le 7 juillet. Ce club multiculturel est l’un des rares exemples de rapprochement entre les différentes communautés de Srebrenica.⁣
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Photos: Damir Sagolj (@damirsagolj) #PourLeMonde , 6-9 juillet 2020.⁣
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2020/7/11

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