ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 10月2日 23時10分


La crise du Covid-19 a plongé certains patrons de PME dans une grande détresse financière, mais aussi morale. Un sentiment d’impuissance et une culpabilité qui ont valu des nuits blanches à Ricardo Blanch, qui a créé sa petite affaire de transport touristique, Paris Querido Voyages, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), voilà vingt-deux ans. Malgré le chômage partiel et le PGE qui lui ont permis de surmonter les premiers mois de la crise, ce sexagénaire a dû se résoudre à se séparer d’un tiers de ses 19 salariés, « tous des amis », pour espérer tenir jusqu’à un hypothétique retour des touristes, « peut-être en 2021 ».⁣
Une situation d’autant plus dure que les petits patrons l’affrontent seul. A Bresles (Oise), Mehdi Necer a dû encaisser à la fois « les propos humiliants des banquiers » et l’agressivité de certains salariés qu’il ne pouvait plus payer. « Je leur ai montré mon compte en banque pour qu’ils comprennent qu’on est dans la même galère », soupire le jeune dirigeant. Un trou de 1 600 euros sur le compte courant, 3,98 euros sur le Livret A, et des repas qu’on saute parfois. A 32 ans, ce diplômé d’une école de commerce était loin d’imaginer qu’il hériterait d’une situation aussi difficile. Déjà en difficulté, la PME de 21 salariés n’a pas résisté à la chute des commandes en provenance de l’aéronautique et de l’automobile. Elle vient d’être placée en redressement judiciaire, assorti d’une période d’observation de trois mois.⁣
-⁣
1 : Ricardo Blanch, 64 ans, patron de Paris Querido Voyages, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis).⁣
2 : Mehdi Necer, 32 ans, patron de l'entreprise de mécanique et outillage Smow, à Bresles (Oise).⁣
-⁣
Photos : Bruno Fert (@bruno.fert) #PourLeMonde⁣
-⁣
#Covid19 #PME #Entreprise


[BIHAKUEN]UVシールド(UVShield)

>> 飲む日焼け止め!「UVシールド」を購入する

2,542

21

2020/10/2

ルモンドを見た方におすすめの有名人