ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「Quand la transmission du virus entre humains est officiellement confirmée à Wuhan, le 20 janvier, la Toile chinoise explose de spéculations, de doutes, et de colère.⁣ Le Quotidien de la jeunesse, un journal officiel progressiste, publie l’un des premiers entretiens du lanceur d’alerte Li Wenliang, l’ophtalmologue qui mourra ensuite du Covid-19. Sur la messagerie WeChat circulent toutes sortes de tribunes libres. Des habitants de Wuhan enquêtent : l’un d’entre eux envoie sur WeChat les images de huit morts dans un hôpital qui prétend ne pas avoir de cas. Tous ces contenus, même ceux de la presse officielle, seront entièrement expurgés du Web par les censeurs, comme pour laver toute trace de l’effervescence qui agite alors la société chinoise.⁣ Ces documents sont cependant archivés sur Terminus2049 par Chen Mei et Cai Wei, deux militants chinois de 27 ans,  et y restent consultables. Ils valent aujourd’hui à Chen Mei et son partenaire l’accusation de « répandre de fausses informations ayant un effet négatif sur la société », explique le frère aîné du jeune archiviste, Chen Kun, 33 ans. Lui-même ancien militant associatif, il a quitté la Chine pour l’Indonésie au début de l’épidémie, puis est venu étudier en France, où Le Monde l’a rencontré. Il s’efforce, depuis, de remonter les fils de l’enquête qui a mené son frère en prison. En incluant ces deux historiens en herbe, au moins une demi-douzaine de journalistes citoyens qui s’étaient mobilisés pour documenter le confinement de Wuhan, à partir du 23 janvier, ont été arrêtés.⁣ -⁣ Chen Kun posant avec des photos de son frère cadet, Chen Mei, poursuivi par les autorités chinoises, à la Cité universitaire à Paris, le 30 novembre. Photo : Julien Daniel (@daniel.julien) /MYOP (@agence_myop) #PourLeMonde⁣ -⁣ #covid #coronavirus #Chine #libertedelapresse」12月1日 18時56分 - lemondefr

ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 12月1日 18時56分


Quand la transmission du virus entre humains est officiellement confirmée à Wuhan, le 20 janvier, la Toile chinoise explose de spéculations, de doutes, et de colère.⁣
Le Quotidien de la jeunesse, un journal officiel progressiste, publie l’un des premiers entretiens du lanceur d’alerte Li Wenliang, l’ophtalmologue qui mourra ensuite du Covid-19. Sur la messagerie WeChat circulent toutes sortes de tribunes libres. Des habitants de Wuhan enquêtent : l’un d’entre eux envoie sur WeChat les images de huit morts dans un hôpital qui prétend ne pas avoir de cas. Tous ces contenus, même ceux de la presse officielle, seront entièrement expurgés du Web par les censeurs, comme pour laver toute trace de l’effervescence qui agite alors la société chinoise.⁣
Ces documents sont cependant archivés sur Terminus2049 par Chen Mei et Cai Wei, deux militants chinois de 27 ans, et y restent consultables. Ils valent aujourd’hui à Chen Mei et son partenaire l’accusation de « répandre de fausses informations ayant un effet négatif sur la société », explique le frère aîné du jeune archiviste, Chen Kun, 33 ans. Lui-même ancien militant associatif, il a quitté la Chine pour l’Indonésie au début de l’épidémie, puis est venu étudier en France, où Le Monde l’a rencontré. Il s’efforce, depuis, de remonter les fils de l’enquête qui a mené son frère en prison. En incluant ces deux historiens en herbe, au moins une demi-douzaine de journalistes citoyens qui s’étaient mobilisés pour documenter le confinement de Wuhan, à partir du 23 janvier, ont été arrêtés.⁣
-⁣
Chen Kun posant avec des photos de son frère cadet, Chen Mei, poursuivi par les autorités chinoises, à la Cité universitaire à Paris, le 30 novembre. Photo : Julien Daniel (@daniel.julien) /MYOP (@agence_myop) #PourLeMonde⁣
-⁣
#covid #coronavirus #Chine #libertedelapresse


[BIHAKUEN]UVシールド(UVShield)

>> 飲む日焼け止め!「UVシールド」を購入する

3,435

32

2020/12/1

ルモンドを見た方におすすめの有名人