ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「Dans le centre du Mali, les conflits opposant des groupes armés, tantôt peuls, tantôt bambaras et dogons, aux villageois désarmés de l’autre communauté, augmentent depuis 2015. Lorsque l’armée française et ses alliés sont intervenus, début 2013, pour chasser les groupes islamistes du nord du Mali, la région de Ségou était encore calme – du moins en apparence. Les opérations étant concentrées dans le nord du Mali, les djihadistes ont alors profité de la faible pression militaire sur le centre du pays pour y engager leurs forces. Dans une stratégie d’ancrage local qui a déjà fait ses preuves dans le Nord avec certaines communautés touareg et arabes, ils ont cherché à recruter en priorité au sein de la population peule. Issu de cette communauté, le prédicateur Amadou Koufa est ainsi devenu le visage et la voix d’une insurrection islamiste qui a su tirer profit des frustrations et des ressentiments propres à la région. - Le camp de déplacés de Faladié, prés de Bamako, en mai 2019, où 800 Peuls se sont installés sur une décharge après avoir fui les violences intercommunautaires du centre du Mali. Photos : Michele Cattani (@michele.cattani) / AFP (@afpphoto) - #Mali #unrest」6月15日 0時19分 - lemondefr

ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 6月15日 00時19分


Dans le centre du Mali, les conflits opposant des groupes armés, tantôt peuls, tantôt bambaras et dogons, aux villageois désarmés de l’autre communauté, augmentent depuis 2015. Lorsque l’armée française et ses alliés sont intervenus, début 2013, pour chasser les groupes islamistes du nord du Mali, la région de Ségou était encore calme – du moins en apparence.
Les opérations étant concentrées dans le nord du Mali, les djihadistes ont alors profité de la faible pression militaire sur le centre du pays pour y engager leurs forces. Dans une stratégie d’ancrage local qui a déjà fait ses preuves dans le Nord avec certaines communautés touareg et arabes, ils ont cherché à recruter en priorité au sein de la population peule. Issu de cette communauté, le prédicateur Amadou Koufa est ainsi devenu le visage et la voix d’une insurrection islamiste qui a su tirer profit des frustrations et des ressentiments propres à la région.
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Le camp de déplacés de Faladié, prés de Bamako, en mai 2019, où 800 Peuls se sont installés sur une décharge après avoir fui les violences intercommunautaires du centre du Mali. Photos : Michele Cattani (@michele.cattani) / AFP (@AFP通信)
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2019/6/15

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