ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「Boris Johnson, déjà la sortie de route ? Mercredi 4 septembre, six semaines à peine après son arrivée à Downing Street, le premier ministre britannique a perdu la maîtrise de sa stratégie sur le Brexit, celle de son calendrier et même celle de son propre camp, en pleine crise interne. La veille, déjà, Boris Johnson avait encaissé coup sur coup la défection d’une vingtaine de tories de premier plan, perdu sa majorité et cédé le contrôle de l’agenda législatif à la Chambre des communes. Mercredi, vers 17 heures, les députés britanniques infligent à M. Johnson son deuxième camouflet législatif en deux jours, votant à une majorité confortable (28 voix) une loi l’obligeant à aller quémander un report de la date du Brexit au 31 janvier 2020. La deuxième défaite de la journée est encore plus cinglante pour le locataire du 10 Downing Street. M. Johnson avait prévenu : si les députés devaient l’obliger à demander un report du Brexit à Bruxelles, il réclamerait immédiatement des élections générales, le 15 octobre, par le biais d’une dissolution du Parlement. Mais cette dernière ne peut advenir qu’avec les deux tiers des voix aux Communes. Or, en fin de soirée mercredi, le compte n’y est pas du tout… M. Johnson avait besoin de 434 voix, il n’en obtient que 298. - Boris Johnson, à la Chambre des communes, à Londres, le 4 septembre. Photo : Jessica Taylor / AFP (@afphoto) / UK Parliament - #Brexit #BorisJohnson #UK」9月5日 21時18分 - lemondefr

ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 9月5日 21時18分


Boris Johnson, déjà la sortie de route ? Mercredi 4 septembre, six semaines à peine après son arrivée à Downing Street, le premier ministre britannique a perdu la maîtrise de sa stratégie sur le Brexit, celle de son calendrier et même celle de son propre camp, en pleine crise interne.
La veille, déjà, Boris Johnson avait encaissé coup sur coup la défection d’une vingtaine de tories de premier plan, perdu sa majorité et cédé le contrôle de l’agenda législatif à la Chambre des communes. Mercredi, vers 17 heures, les députés britanniques infligent à M. Johnson son deuxième camouflet législatif en deux jours, votant à une majorité confortable (28 voix) une loi l’obligeant à aller quémander un report de la date du Brexit au 31 janvier 2020. La deuxième défaite de la journée est encore plus cinglante pour le locataire du 10 Downing Street. M. Johnson avait prévenu : si les députés devaient l’obliger à demander un report du Brexit à Bruxelles, il réclamerait immédiatement des élections générales, le 15 octobre, par le biais d’une dissolution du Parlement. Mais cette dernière ne peut advenir qu’avec les deux tiers des voix aux Communes. Or, en fin de soirée mercredi, le compte n’y est pas du tout… M. Johnson avait besoin de 434 voix, il n’en obtient que 298.
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Boris Johnson, à la Chambre des communes, à Londres, le 4 septembre. Photo : Jessica Taylor / AFP (@afphoto) / UK Parliament
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2019/9/5

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